Vaste est le champ

4112009

Vaste est le champ en nous

Vaste est le champ des étoiles
Vaste est le champ de la mort

Vaste est la religion en l’homme
Vaste est l’enfance des hommes

Vaste est notre tour de Babel

Vaste est la femme

Vaste est mon ignorance

Vaste est l’intelligence de l’homme

Vaste est en toute chose le début

Vaste est mon errance intérieure

Vaste est mon besoin de l’autre

Vaste est le champ du rêve

Vaste est le champ en nous
Vaste est l’histoire de la vérité
Vaste est dieu dans toutes les langues

Vaste est l’idée de la vérité

Vaste est l’idée obscure de l’Afrique

Vaste est notre egoVaste est l’ampleur de la renaissance
Vaste est en toute chose le début
Vaste est la faiblesse de l’homme

Vaste est… le champ du neo

leschozdemonkorps




La poésie pour moi…

21072009

La poésie est dans le sang du poète… La poésie est dans le lyrisme du conteur mvett… 

La poésie est cette espace infini que les chaînes ne peuvent délimiter. C’est une langue dont les règles se dérèglent selon les poètes. Elle n’appartient à personne, pas même au poète. L’élan poétique est nourri autant par la misère que par la richesse. Elle naît dans le regard et meurt dans les cœurs.  Elle est cette âme dans notre âme, et cette joie dans nos cœurs. L’éjection poétique est cette vie qui ne tient qu’au poète, mais dépend de tout le monde.

La poésie est ce sourire subtil qui perce le vent et qui marque le plaisir. Elle est cette vague écumante qui exprime la souffrance et la délivrance. La poésie est la forme que l’on prend quand il s’agit de scruter le ciel, quand il est question de sonder la mort, quand il convient de courtiser une femme. Il prend aussi souvent que possible les relents des corps amoureux, et les balbutiements des corps nouveaux. Le lyrisme habite les corps et anime les âmes. La poésie est androgyne. 

La poésie aime la beauté et n’autorise pas la laideur. Il n’est pas de laideur en poésie, mais plutôt diverses sortes de beauté.  La poésie s’habille de couleur, mais ne trouve son champ que dans le mélange des genres. Elle est l’amoureuse aux cuisses légères qui jamais ne dit non, mais susurre un amour profond. La poésie est ce motif matinal qui comble l’angoisse et qui jamais ne disparaît. 

Sous la pierre impassible gît le poète et sous les pluies intempestives scande le griot. Sous la nuit profonde, chante la cithare, et dans la forêt des esprits, bat le tam-tam des anciens. Sous l’échangeur ou dans les quais, sillonne le poète. Ame nomade est l’âme du poète. La poésie n’est pas son esprit mais un esprit en lui. La poésie n’est pas son âme, mais une âme en lui. Elle n’est pas une langue précise, mais une langue indécise. La poésie ne mourra jamais car elle est immortelle. 




CE SOIR

27102009

Ce soir, 

Je fermerai les yeux pour mieux te voir 

Etoile filante, je tends les mains en vain 

Nuit blanche et triste matin 

Que je ne saurai voir 

 

Ce soir, 

Je bâtirai mon rêve avec mes cicatrices 

Ma douleur sera le soleil de ma nuit 

Pensées ensanglantées que je tisse 

A peine le jour parti 

 

Ce soir, 

Je fais des rimes sans espoirs 

Seule ta présence paradoxale m’anime 

Sombres et lumineux coups de poignards 

Et berceau transversal de mes rimes 

 

Ce soir, 

Je m’endormirai avec toi 

Petit paradis de mon Eden noir 

Grand enfant roi 







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